En ce jour de Nouvel An, je fais comme l'année dernière le bilan sur une année de jeux vidéo. Avec à nouveau le listing exhaustif des jeux acquis pendant l'année, qu'ils soient sortis en 2012 ou avant et les jeux acquis précédemment mais dans lesquels j'ai significativement progressé en 2012.
J'ai un peu changé le contenu de mon tableau pour avoir un regard plus complet sur mes habitudes de joueur, et j'ai donc ajouté le prix payé pour acquérir le jeu, son mois d'achat et le temps passé sur le jeu, indépendamment du fait que je l'ai terminé ou non. Cela me permet comme vous allez le voir de sortir des stats croisées plus complètes et intéressantes. Comme l'année dernière, c'est rempli un peu au jugé, notamment en ce qui concerne les temps de jeux.
Vous pouvez retrouver toutes les statistiques directement sur ce Google Doc.
Commençons donc tout d'abord par la liste brute, avec quelques explications : la colonne GotY me permet juste de lister les jeux que je recommande sans trop d'arrière pensées. Ce ne sont pas forcément les meilleurs, mais j'estime qu'y jouer n'est pas une pure perte de temps, soit parce que le game design ou le scénario valent le détour ou juste parce qu'on passe un bon moment. La colonne Awards se lit simplement comme "Le meilleur ... de l'année" ou "Le plus ... de l'année", juste pour donner une mention rapide au cas plus que probable ou je n'écrirai pas d'article sur ces jeux. Entre ces deux colonnes, vous devriez avoir une bonne idée des titres que je retiens de l'année 2012.
N'hésitez pas à jouer avec les listes déroulantes pour filtrer comme vous voulez, à cliquer sur l'intitulé des colonnes pour ordonner, et à passer de la vue normale spreadsheet à la vue liste afin de ne voir que les informations qui vous intéressent.
Et un petit tableau pour en sortir les données essentielles, par machines
143 jeux joués, 47 finis, pour un temps de jeu de 588 heures (24 jours et demi ou 1h35 de jeu par jour) et 812,44€ de dépensés. Je n'avais pas tenu le compte du temps de jeu et des dépenses l'année dernière, mais on est dans les mêmes eaux en ce qui concerne les jeux acquis et terminés.
On peut noter que le meilleur ratio de jeux finis est une fois de plus sur PlayStation 3, qui est une fois de plus la console sur laquelle je passe le plus de temps (même sans compter les jeux PSN !). Etonnament, je passe deux fois moins de temps sur PC, mais j'y dépense tout autant, alors que les jeux m'y coutent en moyenne beaucoup moins. Les soldes Steam, Bundles et Kickstarter en tout genre, sans parler de mon appétit maladif ont bien frappé. Sinon, je suis toujours aussi gros consommateur de dématérialisé sur le PSN, puisque malgré l'avalanche de jeux PS+, je continue de dépenser à côté, bien incité il est vrai par les promos que l'abonnement offre. A ce propos, j'ai attribué le prix de l'abonnement arbitrairement au jeu Saints Row 2. Enfin, une note sur les jeux PSV (pour PS Vita) : la console appartenant à mon frère, cela explique les dépenses nulles, et le temps de jeu limité.
Tableaux en tout genre
Pour une version interactive du graphe, et notamment avoir accès aux valeurs directement, se rendre ici.
En faisant les stats, je me disais qu'on verrait les soldes Steam de façon plus proéminentes, mais en fait, j'achète des jeux PC toute l'année... Comme sur les autres plateformes d'ailleurs. On note quand même un début d'année marquée par la PSP et les jeux iOS qui disparaissent complètement par la suite. Le mois de mai se révèle bien creux dans mes achats, surtout parce que le mois d'avril était bien chargé, mais aussi parce que j'ai fait l'impasse sur Max Payne 3. L'abonnement PS Plus assure normalement un flux continu et régulier de jeux, mais il arrive fréquemment que je possède déjà les jeux, ce qui peut expliquer les disparités comme sur le mois de décembre avec Batman Arkham City et Vanquish.
Pour comparer ce graphe de nombre jeux acquis qui peut ne donner qu'une vision partielle, le même graphe avec les dépenses par plateformes, qui permet d'écrémer quelque peu les indés PC gratuits, les jeux mobiles et les jeux de l'abonnement PS Plus.
Pas de surprises, les jeux PS3 prennent clairement le dessus, concentrés en quelques dépenses : le mois d'avril avec Dead Island, Binary Domain, Mass Effect 3 sans parler de NIER, WET et Dead Rising 2 et puis le mois d'octobre avec Dishonored et XCOM Enemy Unknown payés neufs. Rien acheté en septembre, pas tenté par Borderlands 2 ni Darksiders 2, forcément (j'ai déjà à peine réussi à jouer plus d'une heure à leurs prédécesseurs, pas faute d'avoir essayé).
Du côté de la répartition fini/non fini, le meilleur ratio revient une nouvelle fois à la PS3, mais on note que j'ai plus finis de jeux PC cette année. Merci aux petits jeux qui se bouclent en quelques heures, plus facile à jouer, et mention particulière aux créations de Pierrec, courtes comme le sont souvent les jeux de Jam, mais qui visitent une palette de situations intéressantes.
Enfin, un graphe un peu particulier sur le temps passé sur chacun des titres.Sur la version interactive, il est censé changer selon l'ordre que vous donnez à liste dans la feuille de calcul (les titres de haut en bas dans la liste ont leur temps de jeu de gauche à droite). En jouant avec les sliders on peut afficher l'ordre croissant pour avoir une idée du temps de jeu médian (1h), de la proportion de jeux joués 2 heures et moins (environ 2/3), mais aussi de voir les mois avec les achats qui durent le plus longtemps ou encore les temps de jeux par plateformes. L'échelle n'est pas très pratique à cause de deux jeux qui m'ont pris le plus de temps : Dead Island et Mass Effect 3 (50 heures chacun).
Voilà pour les données qui concernent mon année de jeu. Un peu déçu de voir n'avoir vu personne me suivre dans ma folie malgré les réactions enthousiastes l'année denrière (mais j'ai peut-être mal regardé). Et non, je n'ai pas de stat sur le temps que compiler ces statistiques m'a pris ^^. Mais ça permet toujours de regarder mes habitudes de consommation et de joueur en face. Et oui, essayer de suivre le rythme infernal des sorties, les jeux "importants" et se faire plaisir est toujours une tâche aussi délicate. A se demander pourquoi et comment on (je ?) fait, mais au final, le résultat est là. Le pire, c'est que j'ai l'impression d'avoir pas mal moins joué cette année...